Ce que les études nous disent sur la punition et la récompense

Dans cet article, je vous propose plusieurs résumés de recherches sur un thème spécifique, ici : la récompense et la punition.

Une tape ou une grattouille ?

Une étude anglaise a montré que le cheval préférait largement d’être féliciter par des grattements que des tapes amicales.

Les saveurs sucrées plutôt qu’amères

Une étude canadienne a montré que les chevaux préféraient nettement les saveurs sucrées plutôt que les saveurs amères, ces dernières déclenchent même des mines dégoûtées. Grâce au goût, les chevaux seraient capables de trier leur nourriture, en sélectionnant par exemple, des plantes plus caloriques (sucrées) et en rejetant les plantes toxiques (amères). Pour les scientifiques, cette étude est très intéressante, car elle introduit la notion de plaisir.

Toujours en termes de saveurs, les chercheurs ont montré que le fenugrec était dans le top, alors que la vanille et le citron n’étaient pas du tout appréciés.

Le cheval voit-il le verre à moitié vide ou à moitié plein ?

Une étude suisse a révélé que les chevaux sont plutôt optimistes. Et fait surprenant, parmi les deux groupes entraînés, l’un entraîné au renforcement positif et l’autre au renforcement négatif, c’est ce dernier qui s’est révélé le plus optimiste.

Utilisation de la cravache = risques de fautes sur le parcours

Selon une étude anglaise, les cavaliers de saut d’obstacles qui portaient une cravache étaient 1,3 fois plus susceptibles de commettre des fautes que ceux qui n’en avaient pas.

L’étude a montré que les cavaliers de saut d’obstacles « non-élites » étaient plus susceptibles d’avoir une cravache que les cavaliers « élites ». Elle a montré une corrélation négative entre la quantité de coups de cravache et la probabilité de réaliser un parcours sans faute, car le cheval était moins susceptible de réaliser un tour sans faute lorsque qu’il y a eu recours à la cravache. L’étude a également montré que la plupart des abus n’étaient pas sanctionnés et que les cavaliers « non-élites » étaient deux fois plus enclin à utiliser la cravache.