En 2015, la taxinomie chez les zèbres n’est pas encore actée et fait sujet de débat ! La taxinomie, ou taxonomie, est une science, branche de la biologie, qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons afin de les identifier puis les nommer et enfin les classer et de les reconnaître via des clés de détermination dichotomiques.
Présentation des principales espèces.
Zèbre de Burchell ou zèbre des plaines
- Hauteur au garrot : 1,15 à 1,35m
- 6 sous-espèces : Quagga, Zèbre de Burchell, Zèbre de Grant ou Zèbre de Böhm, Zèbre de Selous, Zèbre de Chapma et le Zèbre de Crawshay
- Statut UICN : préoccupation mineure

Zèbre de Grévy ou Zèbre impérial
- Hauteur au garrot : 1,45 à 1,90m (le plus grand de tous les équidés sauvages)
- Caractéristique : ne vit pas en harem
- Statut UICN: en danger

Zèbre des montagnes
- Hauteur au garrot : 1m à 1,40m
- 2 sous-espèces : Zèbre de montagne de Hartmann et Zèbre de montagne du Cap, on les trouve jusqu’à 2000m d’altitude.
- Statut UICN : vulnérable

Quagga (sous-espèce du zèbre de Burshell) : disparu, il renaît
Officiellement éteint en 1883 avec le dernier individu au zoo d’Amsterdam, le Quagga est sur le point de renaître sur sa terre natale : l’Afrique du Sud.
Reinhold Rau responsable du projet a en effet découvert que l’ADN du Quagga était le même que son cousin le Zèbre des plaines, seule le nombre de rayures les différenciaient.
En effet, le Quagga ressemble beaucoup au zèbre des plaines, mais ses rayures n’habillent que son encolure et son avant-main.
A l’heure actuelle le projet dénombre 6 Quagga officiels. Toutes les infos sur ce projet fou sur le site quaggaproject.org.

Les théories des rayures chez le zèbre
Plusieurs théories circulent à propos des rayures : elles serviraient de camouflage en créant une illusion optique, à repousser les insectes, à provoquer une confusion pour les prédateurs, à réduire la température corporelle, à participer à la cohésion sociale…, mais après plus d’un siècle de recherches, la science n’a pas encore de réponse exacte.
Anti-mouches ? En 2014, une étude américaine tend vers la théorie des mouches : les rayures éloigneraient les insectes qui évitent les surfaces rayées.
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Thermorégulatrices ? En 2015, une nouvelle étude germano-américaine suggère que les rayures auraient un rôle dans le refroidissement corporel. En étudiant, la forme des bandes sur plusieurs races de zèbres, les chercheurs ont déclaré que les rayures étaient susceptibles d’avoir un rôle plus complexe que celui d’éloigner les mouches. Ils ont notamment trouvé que les zèbres vivants dans les régions les plus chaudes ont tendance à avoir plus de rayures que ceux vivants dans les régions les plus froides.
Il est difficile d’établir clairement le rôle des rayures, malgré qu’ils aient trouvé un lien entre les rayures et la thermorégulation, ils n’en connaissent pas la cause exacte. Et contrairement à leurs collègues, ils n’ont pas trouvé de lien avec les mouches tsé-tsés.
SOURCE : Royal Society Open Source